Victor est un enfant qui ne se sent jamais si bien que dans la rue. Le pavé lui est moins dur que le cœur des Hommes.
C'est un garçon bruyant, blême, leste, éveillé, goguenard, à l'air vivace et maladif. Il va, il vient, chante, s'amuse, joue, gratte le pavé, saute les ruisseaux, vole un peu, mais comme les chat, gaiement, rit quand on l'appelle galopin. Un inconnu a froid ? Très bien monsieur madame, voici son écharpe. Celui-ci a-t-il faim ? Qu'il se colle dans le fusil un gros morceau de pain, Victor mangera demain. Le don de soi, la Fraternité sans borne, l'heureux partage, voilà ce qui l'animait dans la gaminerie.
Sous ce doux minois enfantin, semblant sur le point de vous crever dans le pattes à tous moments, se cache une volonté de fer. Menteur effronté à ses heures perdues, rien n'a plus de valeur pour ce môme que la franchise et la droiture.
C'est un enfant angélique capable d'être terrible. Il a dans le regard l'éclat immortel de la détermination couplé aux ténèbres qui accompagne ceux qui ont tout perdu. Soldat de la démocratie, prêtre de l'idéal, la révolution coule dans ses veines plus encore que le sang humain. Combattant farouche, cultivé autant qu'un gamin le peut par ses intrusions au théâtre et le chapardage de vieux livres, il avance sans peur, si ce n'est celle de ne pas contribuer à apporter le jour de la libération des peuples.
Victor, c'est l'amoureux de marbre de la Liberté. Malade d'amour, comme deux tourtereaux que l'on sépare, rien ne lui sert de vivre s'il ne peut prendre les armes pour son idéal.
Pouvoir
Nom du pouvoir : le sacrifice du Misérable / Non recensé/ Cette capacité permet à Vi de prendre les blessures pour les autres. Ceux-ci ne ressentiront pas la douleur et n'auront pas de séquelles physiques. Pour eux, c'est comme si le coup n'avait pas été porté, pour Vi, comme si une force invisible et immatérielle l'avait attaquée. Il peut également prendre les symptômes à la place d'une personne malade, cependant c'est elle qu'il faudra soigner malgré qu'elle se sente totalement remise. De même en cas d'agression à coup de poignard, la victime aura le couteau planté en elle mais ne ressentira aucun douleur, lorsqu'elle le retirera, le trou laissé se résorbera, et restera béant sur Victor. Une fois une blessure prise, il ne peut la rendre.
Habitué à l'utilisation de son pouvoir depuis qu'il habite la rue, il guérit plus rapidement que la moyenne, et a acquis à force de répétition une certaine résistance à la douleur.
Enfin, son pouvoir ne peut être contraint et son influence n'est pas éternelle. S'il le souhaite, il peut le désactiver ou l'activer juste avant la portée d'un coup. Pour pouvoir protéger quelqu'un, il doit au préalable avoir eut un contacte physique avec la personne en question. La distance, ou le fait de voir ou non la personne n'a pas d'influence sur son utilisation.
Dis m'en plus sur toi...
Lucie, 19 ans, il, elle iel, ça dépend des jours, donc osef prenez ce qu'il vous plait. Dispo de façon variable, tout dépend du temps que je passe à dessiner.
My Story
My Story
Victor fut jeté sur le pavé par ses parents, il prit son envol.
Le gamin a de cela qu'il connaît tous les recoins de sa ville. Il sait aussi bien l'entrée des machinistes au théâtre, menant aux meilleures places pour la pièce, que le langage des voleurs.
Il ne lui fallut pas longtemps après avoir touché la pierre pour devenir l'allié de choix de toutes les missions délicates. Voulait-on savoir une adresse, avait-on besoin de petites mains habiles et d'un corps frêle pour pénétrer un coffre, grimper à une gouttière, faillait-il un messager d'amour ou de menace ? Eh bien, la ville avait Victor. Il mettait son nez de partout, des cercles de brigands aux associations déguisées de révolutionnaires. Il en avait appris deux stratégies, la malice des méfaits dissimulés, et le courage des actes en place publique. Il agissait avec les codes de la première pour suivre religieusement les pas de la seconde.
Ainsi se faisaient toutes ses journées, payé ou non pour son travail il n'était pas rare de l'entendre se dire « tiens, quel jours somme nous ? On est vendredi ? C'est cela ? Oui, vendredi. » Et cela voulait dire qu'il n'avait rien avalé depuis cinq jours. Et il reprenait sa route gaiement, une chanson à la bouche, un caillou à la main, prêt à donner l'impôt aux cognes, entre les deux yeux. Jamais ce fils de brigands, cet embryon de révolution, enfant de la misère, ne s'ennuyait.
Il alla, pour ses idéaux, jusqu'à prendre les armes de son propre chef chez les Amis. Personne cependant ne peut lui donner d'ordre, personne ne le pousse à rien, ce que Vi fait, il le décide lui même.
Sa vie sans toit se termina un beau jour qu'il avait 13 ans et qu'il fut confié à un orphelinat. Si au début il réussi à s'échapper, il fut bien vite rattrapé, et ses réunion avec les Amis se firent de plus en plus rare. Forcé d'accepté des valeurs qui n'étaient pas les siennes, humilié et maltraité, il fit de son mieux pour quitté cet enfer. Il était alors plus déterminé que jamais.
Viiiii Bon, il n'y a pas à dire, j'adore toujours ce bout de chou J'ai hâte de pouvoir continuer les rps entre lui et arty, ça va être très très bien.
enfin bref ! je t'embête encore un peu parce qu'il va falloir que tu te recenses ici, ici et ici~ tu peux aussi poster ta fiche de liens ici et demander un rp là ! voilà voilà ! amuses-toi bien !
Accueil
Mar 2 Juil - 13:39 par Invité
